Pelotons

La compagnie des artilleurs se compose d'environs 70 marcheurs répartis en différents pelotons:

La saperie

La batterie

La garde au drapeau

Les 1er et 2ème pelotons

Les canonniers

La dernière guérite

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La saperie

La saperie ouvre la marche et est commandée par le Sergent Sapeur. Celui-ci est armé d'une hache.Les sapeurs sont des soldats d'infanterie armés d'une hache et marchant en tête des régiments afin de couper les haies, d'aplanir les fossés et de frayer aux troupes un chemin à travers les forêts.

A l'origine, le sapeur était un militaire du génie des armées Françaises. Sapeur désigne celui qui réalise les travaux de "sape", méthode de siège qui consiste à détruire, à l'aide de barils de poudre, une fortification ennemie en attaquant les fondations d'une muraille, d'une forteresse ou d'un château. Le sapeur était  également chargé de construire des fortifications défensives.

Depuis le décret du 18 février 1808, il y avait quatre sapeurs dans chaque bataillon d'infanterie de ligne ou légère, commandés par un caporal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La batterie

La batterie est dirigée par le Tambour-major. Il précède de quelques mètres les tambours et les fifres à qui il indique à l'aide de sa canne, la cadence à tenir ainsi que la fin d'une marche.

Les 2 fifres se trouvent à la droite des tambours et jouent les mélodies des marches. L'instrument est basé sur la gamme de ré et comporte deux octaves et demi.

Les huits tambours rythment la mélodie des fifres. L'instrument est composé de deux peaux de bêtes ou synthétiques selon le tambourî, montées sur un fût de cuivre jaune et tendues par une corde munie de tirants en cuir. La peau du dessous, dite de timbre, la plus fine, est surmontée d'un timbre en boyau tordu, donnant au tambour un son caractéristique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La garde au drapeau

La compagnie des artilleurs possède un drapeau personnalisé qui l'identifie. Celui-ci est porté par le lieutenant porte-drapeau accompagné d'une escorte, les piqueurs, dont on dit qu'elle "marche sous le drapeau". En principe, les piqueurs sont généralement des artilleurs qui n'ont pas encore atteint la majorité, et ne peuvent donc pas utiliser de tromblons.

La garde au drapeau est placée derrière le Major-monté, ou derrière la batterie lorsque la compagnie en est dépourvue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les 1er et 2ème Pelotons

Le peloton est une subdivision de la compagnie qui désigne l'ensemble des soldats et tireurs qui accompagnent la procession de Saint Roch et procèdent aux salves à divers moments des festivités.

Les pelotons sont placés à la suite du drapeau de la compagnie et de sa garde.

Le nombre de tireurs ne suit aucune norme, il varie selon les années. Ceux-ci sont commandés par un Capitaine qui défile a leur tête et par un Sergent pour chaque peloton. Toutefois, c'est par affinité que les tireurs s'associent au moment de la formation des rangs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les canonniers

Les canonniers sont les soldats qui sont chargés du canon, c'est ce que l'on appel aussi l'Artillerie ou l'Arsenal. L'artillerie désigne les armes lourdes servant à envoyer, à grande distance, sur l'ennemi ou sur ses positions et ses équipements, divers projectiles de gros calibre : obus, boulets... pour appuyer ses propres troupes engagées dans une bataille ou un siège.

Les canonniers sont accompagnés de l'Infirmière et du Lieutenant Chef de Pièce qui commande les salves du canon et qui veille tout particulièrement à la sécurité et aux respect des consignes.

Le peloton des cannoniers se différencient par leur tenue au niveau des guêtres noires et non-pas blanches, ainsi que leurs gilets et plastrons noires au lieu de rouge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La dernière guérite

Clôturant la compagnie, la dernière ligne, armée de tromblons, est également appelée dernière guérite. L'origine de cette dénomination est à chercher dans la langue wallonne où elle se dit "El dérène guilite". Guilite serait un terme wallon emprunté au néerlandais 'gelid' signifiant rangée.

La dernière guérite se compose des plus anciens marcheurs de la compagnie dirigés par le Sergent de dernière guérite et de la Vivandière. Etre dans la dernière guérite est donc un honneur!

Sources